Atlantice - évasion ( poèmes)

Atlantice - évasion ( poèmes)

La ROSE

Tu m'as dit que du vent naissaient

Des sources... des aurores.

Tu m'as dit

Que s'ouvraient les éclats de leur peau comme pétales d'aube

Que leurs parfums ennivraient tous les dieux, tous les astres

Que leurs dentelles d'or, rose, poupre ou violette montraient des seins de nacre

Dévolaient des mystères.

 

Tu m'as dit, oui tu m'as dit aussi

Que leurs ventres de soie tournaient comme soleils

Que chantait dans leurs cuisses une aurore nouvelle

Que leurs lèvres s'offraient aux espoirs et aux rêves

Que leurs cheveux opales valsaient comme des elfes.

Mais tu m'as dit, oui tu m'as dit encore

Que leurs épines rouges faisaient très mal à l'âme

Que leurs épines sang nous clouaient à nos larmes

Que leur parfum si bleu, que leur parfum cruel envoûtait tous nos songes

 

Nous dérobait au monde, montait en nous, violent, nous menait à l'orage

Et de l'orage en guerre et de guerre à la Mort.

Tu m'as dit , oui tu m'as dit enfin que les roses sous leurs dentelles folles

Que les roses si tendres, que les roses si roses nous mettaient à genoux.

Désarmés pour toujours, amoureux comme fous.



06/06/2007
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